Informations issues du dernier CNPS

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CPH

La question souvent posée au sein d’INRAE sur la nomination des Conseillers en Prévention Hyperbare (CPH) a été abordée.

Pour rappel, les laboratoires doivent nommer un CPH mais, en l’absence d’Arrêté « formation », il reste flou de savoir qui peut être nommé et sur quels critères.

Les éléments de réponse ont été amenés par diverses personnalités dont le Docteur Mathieu COULANGE (MC), membre expert invité au sein du CNPS.

La désignation du CPH est sous la responsabilité de l’employeur. Dans nos labos, c’est le DU. C’est elle/lui qui désigne et peut nommer, à titre transitoire, le CPH.

Ce dernier est idéalement un plongeur et reconnu Chef d’Opération Hyperbare (COH), et présent en local. Le COH est généralement le responsable du service « plongée ». Autre exemple de COH = CAH + CPS (Chef Plongeur Scientifique du CNRS). 

Une solution originale proposée au MNHN a été de créer un conseil de prévention hyperbare constitué par un ou plusieurs COH du labo + le conseillé en prévention + le médecin de travail. Ceci peut nous inspirer.

Pour Bordeaux, le mode actuel (le CPH est un médecin hyperbare à la retraite et plongeur CAH) a été critiqué par MC, invoquant un mélange des genres. Il serait judicieux de modifier cela.

 

Recyclage du CAH

Il reste parfois difficile de savoir où se recycler, notamment parce que les prix sont variables, les contenus aussi.

Il est donc vivement conseillé de se renseigner avant pour savoir à quoi s’attendre.

A noter que certains « prestataires » formateurs certifiés se déplacent (ex : Cap Trébeurden).  

Il est aussi vivement conseillé de demander au formateur-recycleur des choses spécifiques, en lien avec notre pratique réelle.

 

Caisson mobile à des fins thérapeutiques

Il a été question de la possibilité d’utiliser ce type d’outil et comment pour les plongées nécessitant de faire des paliers et à distance des caissons hospitaliers par exemple. Un texte paraitra probablement en cours d’année pour définir les conditions d’utilisation et la formation nécessaire à l’utilisation de caisson mobile.

On a retenu que, sur le terrain, il faut une équipe (minimum 3 personnes) dédiée avec notamment une personne titulaire du CAH mention C.

 

Un ordinateur qui intègre les tables du ministère du travail de 2019

Cela a existé par le passé. Il s’appelait le CX2000. Mais sa commercialisation a été un flop. Aujourd’hui, Access marketing lance le S1 pro (searenity otdoor) qui va être proposé avec pas mal d’options dont la possibilité de définir des Mode dégradé, d’utiliser des « Multiprofondeurs », Multi-gaz, etc...  Le prix devrait être à priori aux alentours de 500 euros.

 

Visite médicale d’aptitude

Pour savoir quoi faire, le mieux est de suivre les recommandations des bonnes pratiques de sociétés savantes (typiquement medsubhyp).

Aujourd’hui, on peut déjà faire une année une visite avec un médecin hyperbariste et l’année suivante une visite plus simple avec seulement le médecin du travail. Ce qui est important, c’est ce qui se passe entre deux visites et pas uniquement le résultat de la visite.

L’évolution irait vers :

  • Une visite simple annuelle, dite périodique, qui peut être faite par le médecin du travail si ce dernier a une formation en hyperbare (cette formation se fait sur 3 jours - cela peut se faire en visio – invitons nos médecins du travail à la faire ?)
  • Une visite plus conséquente (l’initiale ou celle à faire tous les 5 ans) avec un médecin hyperbare (médecin a minima titulaire du DU Hyperbare) où il faut faire Audio-tympano, Spiro, Visiotest, épreuve d’effort

Rappel : Une fois le certif obtenu, c’est le médecin du travail qui donne l’aptitude au travail. C’est la validation finale obligatoire pour aller dans l’eau

 

L’instruction du CNRS et MSH inter-organisme

Une prochaine réunion du CNPS y sera dédié d’ici à fin juillet.  La présente instruction a pour but de définir les mesures prises par établissement dans le domaine spécifique de la plongée subaquatique scientifique mention Bd. A cette fin, elle reprend sous une forme condensée les principales dispositions des décrets et arrêtés réglementant cette activité (en y faisant référence sur des points jugés essentiels) ; elle donne les éléments permettant d’évaluer le risque hyperbare qui doit être retranscrit dans le Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels (rappel : cette évaluation des risques est réalisée a minima une fois par an et chaque fois que les conditions de travail sont modifiées), elle est complétée par un manuel de sécurité hyperbare (MSH) qui précise les conditions d’organisation et de sécurité de l’activité en tenant compte de l’évaluation des risques.

L’instruction a déjà été soumise aux services juridiques de l’IRD et du CNRS sans qu’il n’y ait de remarque ni positive, ni négative. Le texte colle le mieux possible aux textes réglementaires en reprenant les termes déjà publiés dans les textes officiels dans plusieurs cas.